La culture de l’amaryllis en pot (du genre Hippeastrum) est relativement facile. Plantée en intérieur, l’hiver, elle apprécie les pièces lumineuses et bien chauffées (entre 18 °C et 22 °C). À la fin du printemps, gardez le bulbe dans un endroit frais et sec jusqu’à l’automne : vous pourrez alors le replanter.
En période de pousse et de floraison, arrosez votre plante une à deux fois par semaine. Veillez à n’arroser que la terre autour du bulbe et non le bulbe lui-même, il risquerait de pourrir. Une fois que les fleurs sont fanées, réduisez légèrement l’arrosage, et 2 à 3 fois par mois, enrichissez votre d’un engrais liquide soluble.
En intérieur, supprimez régulièrement les fleurs et feuilles fanées au cours de la floraison. Si votre plante est en période de pousse, pensez à tourner votre peau de temps en temps : si la source de lumière ne vient que d’un côté, votre plante risque de pencher !
En extérieur et en pleine terre, pensez à bien protéger vos bulbes pendant l’hiver, grâce à un paillage de paille, de feuilles mortes, ou sous une cloche.
Parmi les amaryllis d'intérieur ou hippéastre, on compte les fleurs simples, doubles, les miniatures, les trompettes… Les variétés les plus connues sont l’amaryllis rouge « Red Lion » : flamboyante, elle est très décorative sur une table de Noël. Les fleurs de la Minerva ont un cœur blanc, l’amaryllis Papillon est connue pour ses fleurs délicates comme des papillons…
Originaire du continent africain, l’amaryllis belladone ou « lys belladone » est commercialisée sous nos contrées en une seule espèce, aux fleurs roses plus petites que les espèces d’amaryllis d’intérieur. Elles sont toutefois plus nombreuses.
Traditionnellement rouge, l’amaryllis se décline en un large éventail de couleur : blanc, orange, rosé, jaune, unie ou mouchetée…
Si vos bulbes ont été bien préservés au cours de l’été, vous pourrez les rempoter à l’automne.
Le bulbe de l’amaryllis se plante en pot du début du mois d’octobre à la fin du mois d’avril. Votre pot devra être suffisamment profond : en pleine floraison, votre amaryllis peut attendre les 30 cm. Installez un fond de billes d’argile ou de gravillons dans le fond de votre pot – troué pour l’évacuation de l’eau -, puis plantez le bulbe aux 2 tiers dans un terreau léger et aéré.
Après la floraison de votre plante et une fois que le feuilles auront jaunies, coupez les tiges à raz pour récupérer le bulbe et mieux le conserver.
L’amaryllis se plait dans un terreau léger, bien aéré. Evitez les terres trop azotées et enrichies d’engrais : elles stimulent la pousse des feuilles plus que la floraison. Préparez un mélange de terre de jardin riche en humus, de terreau et de sable. N’oubliez pas de placer des gravillons ou des billes d’argiles dans le fond de votre pot pour une terre bien drainée.
Appréciée des jardins victoriens de la fin du XIXe siècle, l’amaryllis est symbole d’une beauté fière, altière…parfois même trop orgueilleuse : Dans les Bucoliques de Virgile, Amaryllis est hautaine est dédaigneuse. Elle est aussi la détermination et la beauté flamboyante.
Le botaniste Carl Von Linné classifia la plante en 1733, dont le nom s’inspire des Bucoliques de Virgile : nommant une bergère qui resplendit de beauté, Amaryllis signifie « brillante », « étincelante » en grec ancien. Le nom était toutefois déjà utilisé pour une espèce très différente, l’amaryllis belladona originaire d’Afrique du Sud et déjà connue. Linné fit le choix de classer l’hippeastrum, originaire d’Amérique latine, comme Amaryllis pour sa ressemblance physique. Ce genre ne fut nommé comme tel qu’au XIXe siècle par un botaniste irlandais. Il vient de « Hippo », comme « cheval » et « aster », l’étoile : l’amaryllis est l’étoile du cavalier.